18 mars 2013
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La digestion en cours, ma vie de sédentaire s’est organisée entre la maison, mon bureau, mon « travail », mes potes, mes sorties et mes pensées… Ces dernières m’emmènent loin, très loin, bien plus loin que là jusqu’où ma monture a pu m’emmener.
| Maintenant « posé », j’en profite pour me reposer et poser tout sur la table au sens propre et figuré ; je fais le tri de mon matériel et le tri dans ma tête. La seconde tâche est quelque plus chronophage il faut avouer. Cela dit, je peux compter sur la gentillesse de mon hôtesse pour bénéficier d’une demeure dans laquelle je me sens bien, un lieu idéal pour me retrouver et digérer sereinement mon vécu de nomade. Ainsi choyer dans la chaleur d’un foyer, je prends le temps de méditer… |
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Quand je ne suis pas à la maison, je suis au « bureau », ce bar du centre-ville dans lequel j’ai choisi de m’isoler pour écrire, penser, tirer des photos, poster des articles… bref travailler ! Le lieu s’y prête bien et avec une vue sur la baie d’Ushuaia et ses bateaux, je me sens encre en voyage… Dans ce bar, je ne manque pas d’y déguster ma traditionnelle bière artisanale du Cap Horn de fin d’après-midi. Moi qui m’étais habitué à me déshabituer, je m’efforce à m’habituer à reprendre des habitudes ! |
| A Ushuaia je retrouve dans un premier temps Younn, le franco-vénézuélien marin en vadrouille sud-américaine avec son van Volkswagen jaune tout sourire que j’avais rencontré en Bolivie, et dans un second temps, Arnaud, le cyclo belge parti d’Alaska et escaladant les plus hauts sommets de chaque pays qu’il traverse, que j’ai rencontré à Bariloche et avec qui j’ai roulé au Chili. Les deux gaillards me rejoignent au bureau, puis viennent avec moi chez Franck et Maia sur leur bateau. |
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S’ajoute à la troupe Roberto (qui voyage depuis 20 ans), le compère espagnol musicien qui accompagne Younn depuis de longs mois, et Ariel un argentin. Autours d’un apéro, le melting-pot de voyageurs au complet trinque à la santé des uns et des autres. Moi et mes potes d’un temps avons passé de bons moments ces derniers jours. Entre voyageurs nomades (à vélo, en van ou en bateau), nous nous comprenons, faisant parti de la même communauté, celle des globe-trotters. |
| De temps à autres, je passe chez Franck et Maia sur leur « Petit Prince » (c’est le nom du voilier) et partage des pensées et des réflexions… Ma vie à Ushuaia me plait, je m’y sens bien. A la maison, je discute beaucoup avec Paula, laquelle se confie énormément, sûrement en a-t-elle besoin, ma compagnie est apprécié. Avec les globe-trotters, j’en profite pour me balader sur l’eau ou sur terre (à suivre dans les prochains articles). Une chose est sûre, ma vie à Ushuaia me plait et je m’y sens bien ! |
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Ma découverte de la région continue sur l’eau comme sur terre, à suivre…
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