Le passé et le futur s’unissent en ce moment présent de remémoration

Fort de ce magnifique voyage à vélo, riche de l’expérience que m’a apporté ce périple et fier d’avoir réalisé mon rêve jusqu’au bout, ce n’est pas sans une certaine nostalgie que je regarde derrière moi avec joie en pensant à tout le chemin parcouru.

La pérégrination physique fait désormais partie du passé alors que mes souvenirs et la richesse de l’expérience accumulée m’accompagneront dans le futur. Ainsi, en ce moment présent, cette sorte de césure entre passé et futur indescriptible mais néanmoins palpable, je revis l’aventure sous toutes les coutures et remémore les moments forts de ce beau périple qui m’a mené au-delà de mes espérances…

L’Amérique Latine est dans mon cœur, elle a su me charmer et me livrer toute sa beauté pour faire de moi un homme conquis par cette Amérique, et non l’inverse ! L’attraction pour ces contrées n’en est que plus renforcée.

L’inconnu m’a donné tant de bonheur, ne pas savoir permet de ne pas être déçu et de s’ouvrir à ce qui est vécu. C’est ainsi, confiant, mais non dans l’attente, que je fus comblé chaque jour jusqu’au dernier. La récompense est plus belle quand elle arrive à la fin, comme un succulent dessert sucré dont on n’ose rêver, mais qu’on espère un jour goûter !

Afin de prolonger le voyage et surtout afin de revivre en image l’aventure, j’ai le plaisir de vous inviter à rester connectés car prochainement sera mis en ligne une vidéo rétrospective de mon voyage « Les Andes à Vélo ». Alors, à bientôt sur le blog… 

Un article pour rendre grâce à tous ceux qui m’ont aidé et soutenu

Un grand merci à tous ceux qui m’ont suivi, soutenu, encouragé, félicité, remercié… Merci à tous ceux qui m’ont donné envie de réaliser ce rêve. Merci à tous ceux qui durant le voyage m’ont aidé, épaulé, encouragé, accueilli, nourri… Merci à tous ceux sans qui ce voyage n’aurait pas été possible. MERCI !

Merci à ma famille tout d’abord ! Merci à mes parents à qui je dois tout et que je ne remercierai jamais assez. Merci à eux pour leur amour, leur ouverture d’esprit, leur courage et leur détermination. Merci à eux pour l’éducation qu’ils m’ont donné. Merci Papa, merci Maman, sans votre amour et votre soutien, ce voyage n’aurait pu être possible. Merci Mamie pour tout ce que tu as pu faire pour moi durant toute ma jeunesse, merci pour être qui tu es, tu auras toujours mon respect. Merci à mon défunt grand-père Jean Poirine, à qui je souhaite dédier mon livre ; Papi, je t’aime et pense fort à toi… Toi aussi tu as contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Merci à mes oncles et tantes, mes cousins et cousines, ainsi que tout le reste de ma famille. Merci à Agnès, Dominique, Monique, Hervé, Quentin, Stéphane, Françoise, Aurélie, Edith, Danielle, René. Merci à toute ma famille proche ou éloignée. Merci à vous pour tout l’amour et le soutien que vous me donnez. Merci à vous pour avoir été à mes côtés durant ce long voyage…

Merci à mes amis, à ceux qui sont là pour moi et que j’aime. Merci à vous pour être mes amis, qu’on se donne fréquemment des nouvelles ou non. Merci à vous pour faire partie de ma vie. Merci à vous pour m’avoir soutenu et encouragé. Merci à Antoine, Delphine, Aline, Pierre, Sévérine, Bertrand, Julien, Cyril, Marion, Ihab, Eric, Damien, Virginie, Charline, Evgueni, Matthias, Sandra, Olivier, Yasmine, Nele, Mylène, Antoine G, Martial, Liliane, Gisèle, Domi, Paulina, Jordaân, Julieta…. Merci à Nancy, à Strasbourg, à la Martinique, merci à la France, à la Caraïbe, à l’Amérique Latine, au Monde ! Merci à vous, quelle que soit votre nationalité ou votre origine, votre couleur, votre religion, je vous aime car vous êtes mes amis !

Merci à tous ceux qui m’ont donné envie de partir, à ceux qui ont joué le rôle de déclic à un moment précis de ma vie. Merci aux livres et magazines de voyages et d’aventures. Merci aux chanteurs qui m’ont permis de me faire rêver et qui ont diffusé des messages de paix de bonheur. Merci aux philosophes de tous âges et toute époque qui cultivent le bonheur. Merci à ceux qui m’ont permis de franchir le pas et de réaliser ce rêve. Merci à Eric Gay, à Manu Chao, à Sénèque, à Carnets d’Aventures, à Alexandre Poussin, à Epicure, aux Neg’ Marrons, à mon prof d’Espagnol M. Mari, à Ludovic Hubler, à Mike Horn. Merci à vous tous !

Merci à tous ceux qui m’ont aidé pendant ce voyage. Merci à ceux qui m’ont hébergé, nourri, accueilli, à ceux qui m’ont offert un fruit au bord de la route, à ceux qui m’ont souri, à ceux qui m’ont encouragé. Merci à ceux qui se sont intéressés à moi et à mon aventure. Merci à tous ceux qui ont fait de cette aventure un voyage humain. Merci à Jesus, à José. Un grand merci à Bertha et sa famille et à Jazir et sa famille. Un grand merci à Guillermo, Maria, Dalila et Sandra. Merci à Alfonso, à Maribel et Miguel. Merci à la Colombie et son accueil sans pareil !!! Merci à Fabio, Maria, Juan Carlos, Fernando, merci à John et sa femme. Merci à Alegria, Marlon et Mario. Merci à Carla, Rosalia, Oscar, Carlos. Merci à Carmen, Luz et sa famille, à Dawee, Julia, Glicerio, Mishell et Christian. Un grand merci à Matthieu et Limbert. Merci à Marc et Steph, à Josefina, Viviana et Alejandro. Merci à Luis, à Uriel, Virginia et sa famille, merci à Quilapi. Un grand merci à Mario et Olga et à Luis, Hugo ainsi qu’à sa famille. Un grand merci à Gloria et Nico. Merci à Marcela et sa famille, à Federico et sa maman, merci à Marianne. Un grand merci à Ariane et Carli. Un grand merci à Johanna, Francesca et Martin. Et enfin, un grand merci à Paula.

Merci aux voyageurs à vélo ou autre que j’ai pu rencontrer au cours de mon périple et avec qui j’ai partagé des moments de ce magnifique voyage. Merci à vous pour m’avoir accompagné, m’avoir suivi, m’avoir fait rire, m’avoir prêté attention, merci à vous tous. Merci à Laurent et Audrey, merci à Youenn, merci à Santi, Chris et Panchi, merci à Arnaud, merci à Jean-Baptiste, merci à Oscar et Adrian, merci à Clémence, merci à Franck et Maïa, merci à vous tous. Merci à ceux que je n’ai pas cité. La liste n’est pas exhaustive… ça c’est sûr !

Merci aux pompiers, à tous les volontaires. Merci à vous et votre gentillesse. Votre générosité restera à jamais dans mon cœur. Merci à la vingtaine de casernes qui m’a accueilli. Merci à la cinquantaine de familles qui m’a accueilli, je ne les remercierai jamais assez. Merci à tous ceux qui m’ont permis de vivre l’aventure de cette manière, en contact avec la population dans l’échange et le partage. Merci !!!

MERCI A VOUS TOUS…

Toujours sous un ciel bleu, ma découverte des environs continue…

Bienvenue dans le parc Naturel le plus austral du Monde : Le parc de la Terre de Feu !

Baies, lacs, montagnes, rivières, forêts, piverts, castors, cormorans, entre potes dans ce paradis sous un ciel bleu pour 2 jours de balades et de détente entre randonnées et campements. Une fin de semaine de rêve à 10 jours du grand départ…

La troupe est au complet : Younn (dit Jack Sparrow), Arnaud (dit Jean Gabin), Roberto (dit le chaseur de japonnaises), Ariel (dit le photgraphe) et moi (dit... comme vous voulez...).

Rendez-vous au camion, le départ est donné en fin de soirée.

Le temps d'un arrêt phot nocturne sous un beau ciel étoilé au son du Ushuaia Blues improvsisé de Roberto pendant que notre pirate des Caraïbes prend des clichés de la voute céleste !

C'est parti pour une randonnée le long de la baie de Lapataia...

Le long du sentier littoral entre baie et forêt...

Pendant que Roberto s'adonne à sa passion...

D'autres sautent de joie...

Et nous voilà devant la baie bouche bée...

Avec une vue imprenable sur les montagnes... 

La troupe au complet... (avec la lune en plein jour !!!)

Nous passons par de jolies plages isolées...

Les piverts en sous-bois nous offrent un concert détonnant...

Et les cormorans marchent au lieu de voler...

Pendant que les hommes dorment au lieu de marcher...

Mais nous parvenons tout de même tout au bout du bout du bout... 

Au bout du parc de la Terre de Feu...

L'entrée de la baie au loin est à peine percevanble...

S'en suit une balade dans la "castorera" là où évoluent ces animaux introduits ici...

Et qui ravagent la forêt dans cet écosystème qui n'est pas prévu pour eux...

Puis enfin le soir arrivé et le bivouac installé...

Nous passons une belle soirée en musique autours du feu...

Et le lendemain, je pars avec Arnaud pour une randonnée...

Vers le sommet du Cerro Guanaco...

Il nous faut passer par une tourbière et des zones boueuses...

Avant d'arpenter l'ascension finale sur le pierrier...

Et rejoindre le bon chemin pour arriver au sommet...

Et profiter du splendide panorama à 360°...

Et quel panorama !!! 

Le départ est proche, l'heure est maintenant aux remerciements…

Après les Lamas, les Condors, les Vigognes et les Nandous, mes nouveaux amis sont les Lions de mer, les Cormorans, les Albatros et… les Manchots !

Ce jeudi 7 mars, j’embarque en début d’après-midi sur le « Ushuaia Explorer » pour une navigation sur le canal de Beagle… C’est Paula, chez qui je loge, qui m’a obtenu un ticket gratis dans son agence de tourisme pour que je puisse partir à la découverte de la faune locale. En « route » sur la mer !!! 

La première île où nous arrivons est celle des lions de mer et des cormorans royaux, où le comité d’accueil est présent et nous salue ! Les énormes bestiaux bruns qui grognent fort et se prélasse sur ce rocher cohabitent pacifiquement avec les volatiles noirs et blanc.

Je suis invité par Moni, l’ami de Pau, qui travaille comme guide sur ce bateau, à monter en cabine et rejoindre l’équipage et le capitaine. Privilégié, je peux observer les animaux depuis ce perchoir au premier rang tout en prenant un maté et en dégustant les croissants de Moni, qui entre deux matés donne des explications en espagnol et en anglais aux passagers.

Un peu plus loin, nous faisons escale à proximité d’un ilot sur lequel ont élu domicile des lions de mer. Ces derniers sont autant impressionnants qu’attendrissants. Mais je vous avoue que je ne risquerais pas à les caresser. De toute façon, nous ne descendons jamais du bateau, laissant « tranquilles » les habitants des lieux.

Ensuite, nous passons à côté du phare « Les Eclaireurs » puis traçons vers l’Est en direction de Puerto Williams et surtout d’une île où évoluent des volatiles peu habiles sur terre...

Escorté par des albatros, oiseau majestueux dont l’envergure peut atteindre les 2 mètres tout de même, le bateau navigue paisiblement sur ce canal dont la moitié est chilienne (Puerto Williams étant de l’autre côté sur l’île de Navarrino, île chilienne).

A mon arrivée devant la plage de l’île des « manchots », je reprends « ma place » en haut avec la team : Moni, le Capitaine, Adriana la photographe et les autres. Ils m’aident à reconnaitre les différents types. A ce titre, l’espagnol et l’anglais utilisent le terme pingouin pour les espèces que j’ai vu, mais en français ce sont des manchots ! Aussi, je peux observer des manchots de magellan (noir et blancs et petits), des manchots papou (avec des pattes oranges) et le splendide manchot roi (le plus majestueux), mais à ne pas confondre avec l’empereur qui, lui, ne vit exclusivement qu’en Antarctique, cela dit, la ressemblance entre les deux est grande.

Ces animaux sont vraiment amusants à regarder évoluer. Certain nagent, d’autres dorment, il y en a qui se battent et se courent après, d’autres marchent de manière instable pendant que d’autres s’occupent de leur toilette.

Tous autant qu’ils sont m’attendrissent, je prends un très grand plaisir à contempler ces manchots dans leur habitat naturel. L’émotion est grande, je suis comme un gosse, peut-être parce que je vis un rêve de gosse en voyant de mes propres yeux dans cet environnement ces animaux mythiques source de fascination.

Je n’en perds pas une miette et leur tire le portrait à tire larigot ! Moni reconnaît au loin un manchot roi (le seul visible), bien plus grand que les autres, avec un long coup, un long bec et avec des tâches orages sur la tête et le coup.

Après avoir laissé ces volatiles qui ne volent pas mais qui nagent, nous sommes escortés par quelques-uns qui suivent le bateau ainsi que par des albatros qui volent à côté du bateau. La scène est incroyable, comme dans un film ! Surtout que se rajoute à la fête une baleine que nous aurons la chance d’observer à 3 reprises (sans que je ne puisse la photographier !).

Le coucher de soleil au retour vers Ushuaia offre un spectacle grandiose qui vient conclure une journée mémorable…

Après cette expérience unique, je redescends sur « terre ». A bientôt…